2e tome de cette saga qui nous amène au cœur de la guerre de Cent ans, ce roman nous amène au cœur de multiples complots qui ont tous un seul but : capturer la dame de Knox.
Encore une fois, l’auteure ne nous déçoit pas, elle nous tient en haleine de la première à la dernière page. Et que dire des personnages! Impossible de ne pas s’y attacher.
Je redoute déjà la fin du 3e tome… je vais très certainement vivre un deuil.
Vous aimez les romans à saveur historique? Vous allez adorer la trilogie 𝘓𝘢𝘥𝘢𝘮𝘦𝘥𝘦𝘒𝘯𝘰𝘹.
Me voici avec ce dernier tome de cette duologie. 3 ans après les événements du premier tome, nous retrouvons nos familles ou plus précisément Eliot sur le champ de bataille. Puis, nous revenons quelques mois en arrière, avant la fin du premier tome afin de mieux comprendre certains faits surtout du côté de Esther et Eliot. Le résumé en dis déjà bien assez, donc il est parti à la guerre suite à un mal-être et lorsqu'il revient, il n'est plus comme avant. Physiquement diminué, son esprit tourmenté lui dicte de se faire oublier de tous. Mais c'est sans compter sur Esther qui ne croit pas à sa mort. C'est impossible pour elle, elle l'aurait senti et ne veut pas se laisser abattre. Elle décide de partir afin de le retrouver sans vraiment savoir par où commencer. Montréal, ville meurtrie depuis des années va les voir entrer en son sein et les laisser découvrir cette ville qui ne ressemble plus à rien. Est-ce qu'ils vont réussir à surmonter les multiples obstacles ? Pour ceux qui connaissent Sonia, la réponse est assurée, mais comment cela va se passer ? Que vont-ils perdre dans cette histoire ? Eux qui pensaient ne plus rien avoir à perdre risquent bien de découvrir qu'ils ont tout a gagner, bien au contraire.
Esther est plus dynamique que Aimeline, mais tout autant dans la gentillesse et le travail. Esther n'a plus le choix de devenir celle qui va aider son père ainsi que les petits à surmonter les diverses étapes de la ferme. C'est une jeune femme de 18 ans qui décide de devenir une sauveuse et n'hésite pas à partir pour son amour. Toute la partie où elle est à Métis avec sa famille, nous avons des nouvelles des aventures de Aimeline que nous connaissons déjà, mais de son point de vue, ainsi que des nouvelles de Charlotte. Les enfants ne sont pas là pour rester éternellement chez leurs parents, il s'agit pour eux de quitter le nid en temps voulu. Lorsque Esther part pour Montréal, ce n'est pas une ville lumière qui l'attend, mais un gouffre sans fond. Pour survivre, il faut travailler dur pour très peu. Elle fera des connaissances et des amitiés qui resteront. Esther est terriblement vindicative par moment, mais ce caractère de cochon sera celui qui va l'aider pour survivre à toutes les aventures qui lui tendent les bras. Des mauvaises rencontres ? Oui, elle en aura et pas qu'un peu. Il faut dire qu'en 1917, une femme qui travaille en usine et qui serait tranquille ? Non, il y a malheureusement des patrons, contremaitres et autres hommes qui profitent de la situation pour un droit de cuissage. Mais c'est mal connaître Esther et le fait que les femmes tentent d'être solidaires.
Le récit est plus axé sur Esther, en comparaison du premier tome, car elle est partie et donc nous les voyons moins. Eliot n'est pas en reste, nous le suivons à l’hôpital, apprenons en même temps que lui les souffrances qu'il va avoir et surtout ce qui lui reste. Les gueules cassées, vous connaissez ? Je ne donne pas de détails, Eliot a souffert dans son corps et son esprit le tourmente. Il ne pense plus être un homme et par conséquent ne veut pas que quiconque le voit ainsi. Alors rentrer chez lui, laisser ses parents, ses frères et sœur le voir tel qu'il est ? Et encore moins Ether, celle qui lui fait battre le cœur plus vite. Le champ de bataille c'est pire que ce que nous pouvons imaginer tant que nous n'y sommes pas. L'auteur nous donne ses ressentis, sa vision, son horreur de ce qu'il fait, de ce qu'il doit faire et de ses compagnons d'armes qui tombent les uns après les autres. Il aurait préféré mourir plutôt que de n'être que ce qu'il est devenu. Ces moments sont durs, mais ce qui se passe après l'est encore plus. Il va devoir se reconstruire, mais seul il se laissera aller. Le regard des autres, il s'en cache. Pourtant un homme va le retrouver et franchement, je l'adore ce personnage : Liam ! Oui, il est là et va devenir celui qui bouge ses fesses afin de redevenir le plus près possible le Eliot d'avant.
Esther est une battante et fera tout pour faire revenir Eliot. Et cela risquera de lui amener des problèmes, même si Eliot n'est pas e jeu. Nous retrouvons tous les autres personnages, Violette qui vit une aventure que j'ai adoré (c'est mon côté sadique qui parle), Liam qui est adorable, Darren, Aimeline, les parents, les frères et sœurs, Charlotte, un gros coup de cœur pour la petite Mary. La douleur n'est pas que physique, Sonia nous en donne plus que des morceaux. En suivant chaque personnage, nous constatons que physique ou mentale, la douleur est là, une vieille amie qui ne les lâche pas. C'est ce qui nous rend vivant et donne plus d'impact aux personnages. Les vies en temps de guerre ne sont pas les plus faciles, je me souviens de ce que ma grand-mère a vécu et j'ai trouvé que c'était très bien exposé ici, même si ce n'est pas dans le même pays. Une guerre mondiale impacte forcément dans tous les pays et ce qui se passe dans ce marché m'a assise. Comment un pays peut faire cela à ses enfants ? C'est incompréhensible et même si les explications sur les dates qui ont été changées pour le récit m'ont paru étranges, je sais que c'est la vérité et cela fait peur. L'auteur utilise la vérité pour l'utiliser dans ses récits et nous en apprenons des choses, surtout pour moi qui ne suis pas de chez elle.
La fin justifie les moyens, le pardon peut encore être accepté et donné, mais lorsque c'est sur soi qu'il faut travailler, que doit-on faire ? J'aurais bien dis appeler Liam qui a les moyens de vous faire rire, de vous faire dessaouler et surtout de réussir à obtenir les miracles. J'avais demandé une fois à Sonia de lui écrire son histoire, peut-être un jour, qui sait ? Cette aventure est plus sombre, car nous plongeons dans la mémoire, dans l'horreur, dans la noirceur des êtres qui ont vécu dans le noir si longtemps. Même si j'ai préféré le premier tome, ce second a beaucoup de thèmes et d'éléments qu'il faut absolument découvrir. Malgré tout cela, le livre n'est pas que mouchoirs et envie de se pendre, bien au contraire. Il y a de la lumière, par les joutes verbales entre Esther et tous ceux qu'elle côtoient, car elle n'a pas sa langue dans sa poche et surtout se met souvent dans une position qu'elle ne devrait pas, mais qu'importe. J'ai adoré Eliot avec son sale caractère, ses envies de boire à tout va et cela ne lui va pas l'alcool, l'affection qu'il porte à sa famille, ses amis et le fait qu'il veut les protéger de lui-même. C'est un amalgame de sensations et d'émotions qui nous traverse régulièrement. Et la fin est telle que je l'imaginais, avec ce petit bonheur qu'il faut pour ce long tunnel qui nous promettait monts et merveilles, mais à quel prix ?
En conclusion, ce second tome est basé sur les diverses séquelles que la guerre peut faire sur un homme, une femme, une famille, tout un peuple. Le côté historique ainsi que les descriptions sont toujours bien présents et la plume toujours aussi addictive. La douleur nous est transmise par divers moyens. Les familles auront eu de nombreux obstacles et épreuves, mais avec de la patience et de la bonté, sans oublier l'amour, ces familles vont réussir à les surmonter. Une duologie que je recommande à tous les amoureux de romance, historique ou non, car point de roi, mais un début du vingtième siècle où tout est possible.
Si vous avez déjà vu Sonia Alain en live sur les réseaux sociaux, vous avez sûrement remarqué à qu’elle point elle dégage une aura de douceur et de calme. C’est les deux émotions qui sont ressorties suite à ma lecture de cette magnifique romance. Malgré que certains passages étaient plus rudes que d’autres, l’horreur qui y était décrite n’était pas ressentie de façon violente et barbare.
Il y a 404 pages dans ce roman, pour avoir moi-même parlé avec l’auteure, je sais qu’il y a énormément de recherche effectuée derrière les romans et honnêtement, lors de notre lecture, ça se ressent immédiatement. Le texte est bien adapté à l’époque, les expressions utilisées le son aussi, les mœurs et coutumes y sont parfaitement d’écrite. Les lieux, les dates et les évènements connus de l’époque sont bien représentés en détail, mais lors de ma lecture, j’ai ressenti qu’en plus des nombreuses recherches effectuées par Sonia, l’écriture du roman était réfléchie et structurée. À aucun moment je ne me suis senti enseveli sous les détails et les descriptions au contraire, j’ai facilement réussi à me faire une image mentale de l’histoire et des personnages. Le sujet est parfaitement maîtrisé, le court du temps est fluide.
Cette œuvre dégage un sentiment de respect, un respect envers l’histoire, envers les faits et envers sa construction. J’ai compris qu’en plus du plaisir décrire cette romance, l’auteure y avait inséré énormément d’amour.
Ce roman, c’est l’histoire d’un mariage forcé entre une jeune femme de noble famille à un seigneur ennemi voisin. Cette alliance brutale n’est pas celle habituelle que l’on retrouve dans les romans d’époque. Ce n’est pas une union ou la famille de la demoiselle a choisi pour le bien-être du royaume l’homme que celle-ci devrait épouser. Cette fois, le mari de celle-ci c’est imposé à elle en bafouant dignité, croyance et lieux saints sans même avoir de remord.
Lorsque j’ai commencé ma lecture, j’ai compris très rapidement que le personnage de Joffrey de Knox était un être tourmenté et que j’aurais une merveilleuse histoire d’amour à lire !!! Les romances entre des hommes torturés, déchirés et des jeunes femmes au caractère de feu, mais aux allures fragiles me rendent tellement heureuse ! J’adore les moments ou les deux personnages finissent par craquer et que la passion et le désir ardent prennent le dessus. Le conflit final où les deux réalisent que la haine qu’il se voue l’un l’autre s’est transformée en amour est à tous les coups mon moment préféré.
Anne de Vallière, une jeune femme forcée d’épouser un homme brutal et colérique, forcée de le suivre dans son château loin de sa famille donc loin de tout réconfort nécessaire face à sa nouvelle situation, est jeune, mais aussi encore vulnérable devant les horreurs du monde. Rapidement elle comprend que pour survivre devant tous les évènements traumatisants qu’elle pourrait voir et endurer, elle se doit de devenir une femme forte et inébranlable. Elle fait preuve d’un courage énorme à plusieurs reprises, et ce aux moments les plus difficiles de sa jeune existence. Anne découvre rapidement que parfois la vie fait des choix différents de ceux que l’on souhaite et que ceux-ci peuvent devenir la meilleure chose dans notre vie. Il y a un énorme changement pour ce personnage au commencement de l’histoire et à la fin de celle-ci, mais même toute la confiance qu’elle gagne, une partie d’elle restera fragile et blessée.
Joffrey de Knox, cet homme est si instable et déstabilisant. Il est le personnage le plus surprenant de l’histoire selon moi, car son évolution est grande entre le premier et le dernier chapitre du roman. L’expression : changer d’idée comme changer de paire de bobettes s’appliquerait bien sur lui. Un moment il est en colère et refuse tout catégoriquement, mais la page suivante, il revient vers Anne en la suppliant de vouloir croire en lui et en lui expliquant ses nouvelles réflexions qui ont modifié son avis et qu’il fait cela pour elle. La pauvre elle est déstabilisée tellement souvent à cause de lui.
J’ai grandement aimé voir leur histoire évoluer et grandir au travers du récit. De voir leur comportement changer l’un envers l’autre selon les divers évènements qui arrive dans leur vie. De voir la solidification de leur union, le développement de leur pensée respective, de les voir gagner en maturité.
C’est vraiment un très beau roman, une très belle histoire et l’écriture de ce roman démontre un travail extraordinaire et une personne attentionnée ! J’ai déjà bien hâte de lire la suite des aventures de Anne et Joffrey.
Un des ingrédients les plus importants à mes yeux, pour une bonne histoire, c’est un bon méchant. Et dans le cas qui nous concerne, on est servis par trois méchants … ou du moins trois personnages qui prennent plaisir à se faire aussi désagréables que possible et ce n’est pas ceux auxquels on aurait pensé en premier lieu.
Vous avez ici un roman d’époque aux paysages descriptifs dignes d’un homme et son péché de Claude-Henri Grignon avec le rythme d’un bon western contemporain.
Je te lève mon chapeau, Sonia! Car on peut facilement ressentir tout le travail de recherche que tu as pu faire au moment où tu as a créé ton histoire.
La promesse du Viking, c’est une magnifique romance historique addictive et envoûtante, tellement que je me suis laissé transporter, tel un raz de marée. On y retrouve, Aasa, une femme endurcie qui sera tenir tête à qui qu'oncques qui osera se mettre au travers son chemin. Elle est une héroïne avec une force de caractère et une détermination sans limite qui sera prête à tout pour survivre et retrouver les siens. Et sans oublier, Gunnvar, ce Viking imposant, fier et si charmant qui sera protéger cette inconnue contre son propre peuple. Aasa sera-t-elle en mesure d’exécuter son plan et quitter l’île au moment venu? Et si ce forgeron avait réussi là ou plusieurs avaient échoués avant, c’est-à-dire percer sa carapace de noble guerrière...
Encore une fois, merci, Sonia pour ce service de presse. Je suis vraiment honorée de la confiance que tu me portes et je ne te remercierai jamais assez.
Cher(ère)s lecteurs(trices), une autre saison de votre journal mensuel francophone, L’Info-lien, qui s’achève. Je me suis gâtée pour terminer la saison avec un bon roman de Sonia Alain. À chaque fois que j’entre prends de lire un de ses écrits, je m’attends toujours à une belle surprise.
Pour les adeptes d’histoires de Vikings, telles que retrouvées sur les chaînes de films comme Netflix ou Crave, ce roman est digne de ces séries puisque, tout au long de ma lecture, j’ai été transportée dans cette période barbare, mais respectueuse envers la hiérarchie et le dieu Odin qui leur réserve une place au Valhalla (paradis pour les chrétiens). Certains faits historiques, voire des personnages, ont été tirés de l’histoire de ce peuple riche en découvertes et en coutumes.
Erik le Rouge, le Viking qui a découvert le Groenland, fait partie intégrante de ce roman, puisqu’une bonne partie du récit se passe dans ce territoire méconnu. Aasa, la protagoniste du roman, est une guerrière (skjaldmo) de Varègue, fille du roi de Novgorod. Elle voit leur flotte, à bord du Knorr, attaquée par des barbares. Pour sauver sa peau, elle s’enfuit et embarque incognito sur un navire, sans savoir que celui-ci partira pour le Groenland dans le but d’y développer une nouvelle colonie viking.
La traversée fut rigoureuse et remplie d’intempéries, et Aasa fut signalée par une jeune fille qui avait la charge de nourrir le bétail à bord. Gunvar, chef d’équipage, se retrouva avec un membre de plus à gérer et à nourrir. Il découvrit bien vite que cette femme était différente de celles de son entourage et il se donna comme mission de découvrir qui se cache sous ce regard désobéissant.
Sonia Alain nous offre, à la fin du roman, un glossaire afin d’apprendre des mots nouveaux utilisés par les Vikings à cette époque lointaine. Je l’ai utilisé fréquemment pour mieux me situer dans les faits historiques et les coutumes vikings.
Comme tout bon roman d’amour, on se doute bien que Aasa et Gunvar vont finir par s’allier. Comme ils sont tous les deux des guerriers et que Aasa n’est pas une femme typique, telle que connue à cette époque, le développement de cette relation sera rempli d’embûches et de contrariété.
On découvre que Gunvar, homme guerrier et puissant, a aussi un cœur tendre et un faible pour Aasa, qui elle, n’est aucunement une femme au foyer qui doit procréer une dizaine de rejetons par respect pour la tradition de ce peuple, qu’elle apprendra à mieux connaître au fil du temps.
La vie est dure au Groenland dans un climat rigoureux et où l’agriculture demande un dur labeur.
Aasa ne dévoilera pas son secret familial si rapidement, mais le jour où ses attentes envers son mari sortent au grand jour, ceci ne fait pas l’affaire de Gunvar qui a une tout autre définition du mariage.
Du suspense, des scènes remplies de tendresse, un apprentissage de coutumes vikings et de leur hiérarchie vous attendent dans ce fabuleux roman historique et romantique à la fois. J’ai dévoré ce livre à en rêver la nuit.
Que j’aimerais que ce livre soit adapté au cinéma ! Cela serait un succès fou !
Bonne lecture les amis ! On se revoit en septembre, je l’espère !
Votre animateur Billy Robinson vous invite à rencontrer l'autrice Sonia Alain, une femme passionante qui écrit de la romance, souvent historique et qui a aussi touché au fantastique à l'occasio...
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