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Une chronique sur le Globe

Publié le par Sonia Alain

Une chronique sur le Globe

Par Sonia Alain, Le Globe

Le 9 août 2013

Entrevue avec Ariane Gélinas : histoire noire pour lecteurs avisés

Un roman pour les amateurs de récits étranges et sinistres…

L’île aux naufrages

Pour les lecteurs qui aiment les histoires d’horreur qui se déroulent dans une ambiance irréaliste, vous serez bien servi. L’auteure arrive très bien à faire ressentir l’atmosphère lugubre des lieux, tout en donnant une image vivante de l’esprit tordue du personnage principal. Comme il y a une certaine poésie dans le récit, cela rend l’histoire d’autant plus glauque. L’humain dans toute sa noirceur, écoutant ses plus bas instincts…

Florian est un homme qui semble tout à fait normal de l’extérieur, pourtant, il en est tout autrement. Son esprit dérangé le fait glisser sur une pente dangereuse, qui l’amène à commettre des actes pour le moins immoraux. Dans sa recherche de la compagne idéale, il risque de causer sa propre perte.

Descendant d’une famille tout aussi troublée que lui, il évolue dans un décor pour le moins particulier, celui de l’île d’Anticosti, près d’un village abandonné. Des choses étranges surviennent dans la baie, des enfants semblent livrés à eux-mêmes pour une raison mystérieuse, et une maladie inhabituelle se propage. Sans parler de cette salle aux trophées des plus inusitée qui revêt une telle importance pour Florian.

Et s’il était préférable que certains secrets ne soient jamais dévoilés au grand jour…

Voici un extrait :

Je sens l’haleine des spectres frôler mon cou et mon visage. Je frissonne de plaisir en poursuivant ma promenade entre les tombes, disposées en forme d’heptagone. Le mausolée possède une longue histoire : il est l’œuvre de mon arrière-arrière-grand-père, qui ensevelissait les importuns sous de simples stèles de pierre.

Ému, j’écoute les soupirs s’amplifier, me bercer de leur souffle millénaire. J’incline mon visage vers l’arrière pour m’imprégner de l’atmosphère.

Les villages assoupis (tome 2) : L’île aux naufrages, Ariane Gélinas, Éditions Marchand de feuilles, 2013

Entrevue

Qu’est-ce qui vous a amené à écrire des histoires de ce genre?

Il y a longtemps que j’aime les histoires qui relèvent de l’imaginaire… En fait, les premiers romans que je me souviens avoir lus appartenaient à ce genre. Je me rappelle notamment le récit de science-fiction Le Jour-de-trop, de Joël Champetier, qui m’avait donné envie de connaître davantage le genre. Par la suite, mes intérêts de lectrice se sont surtout tournés vers le fantastique et la science-fiction et j’ai, comme on s’en doute, rapidement eu le souhait d’écrire des histoires de ce type. Mes premières tentatives sérieuses à ce chapitre remontent en 2004, à l’époque où j’ai commencé à écrire des nouvelles. J’en ai d’abord publié une demi-douzaine sous le pseudonyme d’Hérélys Deslandes, avant de décider, en 2008, de signer mes textes sous mon véritable nom. J’ai alors vu paraître une trentaine de mes textes brefs, relevant principalement des littératures de l’imaginaire, mais aussi des incursions du côté de la littérature noire et réaliste, de la prose poétique sans oublier l’horreur. En parallèle, mon intérêt pour le roman se développait, et j’ai eu le souhait d’écrire une nouvelle qui métissait fantastique et science-fiction, L’enfant sans visage. Finalement, j’ai poursuivi dans cette voie en raffinant mon approche du fantastique avec la série Les villages assoupis.

Quelles ont été vos démarches avant d’entamer l’écriture de votre série?

En ce qui me concerne, le lieu s’impose presque toujours avant les personnages. Il faut dire que j’aime beaucoup voyager dans des endroits inusités, découvrir des lieux peu fréquentés au Québec et ailleurs. Dans le cas de la trilogie Les villages assoupis, j’ai donc commencé par effectuer des recherches sur les villages fantômes du Québec, sujet qui me fascinait depuis longtemps, avant d’aller visiter plusieurs d’entre eux (pour L’île aux naufrages, j’ai ainsi visité les ruines de Baie-Sainte-Claire et de l’Anse-aux-Fraises). Par la suite, mes personnages ont peu à peu habité ces lieux désertés, au fur et à mesure que je poursuivais mes investigations et que j’élaborais un plan précis des différents tomes de la série, chapitre par chapitre. Dans mon cas, je suis plutôt méthodique et je travaille difficilement sans un plan que je suis de façon assez stricte en laissant tout de même la porte ouverte à l’inattendu. Comme j’ai tendance à m’intéresser à une pléthore de sujets, je peaufine mes recherches au cours de la rédaction : par exemple, pendant l’écriture de L’île aux naufrages, je me suis renseignée sur la taxidermie, la chasse au chevreuil, les naufrages…

Dans quel état d’esprit vous retrouvez-vous au moment de l’écriture?

Mon état d’esprit diffère passablement selon que je travaille sur un texte bref ou sur un roman. Dans le cas d’un roman, je dois me sentir aussi immergée que possible. Je relis également de temps à autre les chapitres déjà écrits pour maintenir une certaine cohésion dans le ton et le style. La nature des scènes n’est pas sans altérer mon état d’esprit, et je suis bien consciente que « n’importe quelle scène ne peut pas être écrite n’importe quand ». J’ai finalement tendance à écrire dans le silence complet, entourée de cartes et d’ouvrages de référence, sans oublier mes « chats d’écrivain » !

Quels sont les commentaires des gens à la suite de leur lecture?

J’ai eu la chance de recevoir plusieurs échos au sujet de Transtaïga, notamment après avoir reçu le prix Clément-Morin 2012. Les jurés l’avaient alors qualifié de « classique instantané de la littérature fantastique au Québec », ce qui m’avait, bien entendu, fait très plaisir. Du côté de L’île aux naufrages, le commentaire de Chantal Guy dans La Presse m’avait en outre beaucoup émue, puisqu’elle décrivait le roman en ces termes : « Une langue précieuse et une atmosphère surannée enrobent le récit de Gélinas, qui écrit dans un style gothique près du XIXe siècle, et pourtant près du Québec, où elle déterre des coins oubliés, enfouis, étranges, singulièrement beaux et effrayants sous sa plume, dans le but peut-être de leur redonner quelques lettres de noblesse ». Les échos de lecteurs sont aussi toujours encourageants, surtout lorsque, comme moi, nous sommes en train d’écrire le dernier tome d’une série !

Pour suivre l’auteure, vous pouvez la retrouver sur :

Liste complète de ses parutions

  • Transtaïga, Ariane Gélinas, Marchand de feuilles, 2012
  • L’enfant sans visage, Ariane Gélinas, XYZ, 2011

Bonne lecture!

Le Globe

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Prélude à un baiser...

Publié le par Sonia Alain

Anne et Joffrey (Keira Knightley et Clive Owen) dans ma saga historique (Le masque du gerfaut | L'amour au temps de la Guerre de Cent Ans).

Anne et Joffrey (Keira Knightley et Clive Owen) dans ma saga historique (Le masque du gerfaut | L'amour au temps de la Guerre de Cent Ans).

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Mention dans des revues de mes romans

Publié le par Sonia Alain

Mention dans des revues de mes romans

Les deux premiers tomes de ma saga historique sont mentionnés dans des revues :

"Le masque du gerfaut" mentionné dans le "Magazine Échos Vedettes" et dans le "Magazine Oriflamme".

"L'amour au temps de la Guerre de Cent Ans : La tourmente" mentionné également dans le "Magazine Oriflamme".

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Un petit souvenir de l'année passée

Publié le par Sonia Alain

Table ronde sur « Les lectures qui font revivre l’Histoire » au Salon du livre de l’Estrie le 14 octobre 2012

Table ronde sur « Les lectures qui font revivre l’Histoire » au Salon du livre de l’Estrie le 14 octobre 2012

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Une mention dans les journaux

Publié le par Sonia Alain

Une mention dans les journaux

Les deux premiers romans de ma saga historique ont été mentionnés dans le Journal de Montréal et le Journal de Québec lors de leur sortie respective.

Il s'agit de :

  • "Le masque du gerfaut"
  • "L'amour au temps de la Guerre de Cent Ans : La tourmente"

Pour plus de détail, voir la section "Mentions (saga historique)" : http://soniaalain.com.overblog.com/mentions-distinctions

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Une femme déterminée à sauver celui qu'elle aime

Publié le par Sonia Alain

Anne est plus déterminée que jamais à préserver Joffrey de ses ennemis. ("L'amour au temps de la Guerre de Cent Ans", tome 1 & 2)

Anne est plus déterminée que jamais à préserver Joffrey de ses ennemis. ("L'amour au temps de la Guerre de Cent Ans", tome 1 & 2)

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Une chronique sur le Globe

Publié le par Sonia Alain

Une chronique sur le Globe

Par Sonia Alain, Le Globe

Le 29 juillet 2013

Entrevue – Fille à vendre, de Dïana Bélice

Un roman qui n’est vraiment pas facile à lire, surtout pour les parents d’adolescentes…

Fille à vendre

Ce roman est un véritable crève-cœur. Dès le début du récit, nous avons déjà une bonne idée de l’infamie à venir. Il n’y a aucune place pour la vie en rose dans cette histoire, au contraire, on y voit toute l’horreur de la déchéance et de la duperie. D’assister à la descente aux enfers de Leïla fait naitre un sentiment de révolte en nous. On ressent sa souffrance, et l’on assiste, impuissant, à la disparition progressive de son identité…

Leïla est une adolescente de 15 ans, quelque peu rebellée, qui ne comprend pas de prime abord la chance qu’elle a de vivre au milieu d’une famille qui l’aime. À tort, elle se croit rejetée par ses parents, mise de côté par son frère aîné et trompée par son petit ami. Toutes ses idées préconçues combinées ensemble l’amèneront à commettre l’irréparable… fuguer…

Une fois à Montréal, Leïla est vite repérée par un homme qui la séduira dans un premier temps par sa gentillesse, sa compréhension, et ses attentions, mais tout ceci n’est qu’une façade. Peu à peu, cet homme l’entrainera vers une dépendance abjecte; la drogue. Devenue accro, Leïla ne pourra plus se passer de sa prochaine dose et devra commettre des actes irréversibles qui vont à l’encontre de sa nature réelle pour se procurer son fix.

Ce qui avait commencé comme un rêve se transforme rapidement en un véritable cauchemar…

Voici un extrait :

Dans le mien, la fille finit maganée dans un vieux motel miteux. Dans mon film, le prince charmant est un beau garçon aux yeux brillants qui promet la lune pour ensuite me l’arracher à coups de batte de baseball en arrière de la tête. Le personnage principal de mon film, elle, n’a pas droit à une relation amoureuse saine. Non. Elle a droit à une demi-douzaine de gars qui la sautent en même temps…

Ce film-là, c’est l’histoire de ma vie. C’est la réalité. Ma réalité. Dure. Crue. Inimaginable. Et si jamais tu te rends là, le seul conseil que j’peux te donner, c’est « bonne chance ».

Fille à vendre, Dïana Bélice, Éditions de Mortagne, 2013

Entrevue

Pourquoi avoir choisi ce sujet?

En fait, l’idée d’écrire sur la traite des jeunes filles par les gangs de rue m’a été proposée par les Éditions de Mortagne. En effet, au cours des dernières années, et encore en ce moment, je travaille auprès de jeunes, filles et garçons, gravitant ou faisant partie des gangs de rue. Il était donc tout naturel pour moi, si je puis dire, d’écrire sur le sujet.

Quelle est la réaction des adultes et des jeunes?

Jusqu’à présent, que ce soit pour les jeunes ou les adultes j’ai obtenu d’excellents commentaires! Je suis vraiment contente que mon roman ait un si bel accueil, malgré la dureté des évènements qui y sont décrits. Je pense que le fait qu’il soit inspiré d’une réalité véritable la rend plus accessible et acceptable. L’histoire de Leïla permet de jeter un regard sur la réalité de ces jeunes filles.

Comment était-ce d’écrire sur un sujet aussi délicat?

Étant donné que je travaille auprès de cette clientèle, des histoires du genre de celle de Leïla et même pires, j’en entends tous les jours. Donc écrire sur le sujet a été « facile ». Pas que ce que ces jeunes vivent ne me touche pas, au contraire. Je leur porte beaucoup d’empathie et d’admiration, que ce soit pour leur courage ou leur force. Beaucoup d’entre elles ne s’en rendent pas compte tout de suite, mais d’avoir été en mesure de survivre à de telles épreuves fait montre d’une grande résilience, même si elles ne vivent pas selon les normes de la société. Elles s’en sortent, comme il est « normal » de le faire après de telles expériences de vie.

Est-ce que vous envisagez d’écrire d’autres romans jeunesse du même type?

Oui! C’est définitivement dans mes plans! Déjà, mon second roman a été envoyé aux Éditions de Mortagne et j’attends de leurs nouvelles. J’ai une tonne de nouvelles idées qui fourmillent dans ma tête afin d’exposer les souffrances des jeunes et leur faire savoir qu’ils ne sont pas seuls dans ce qu’ils vivent. À part ces romans réalité, j’ai également des idées de science-fiction qui germent doucement dans ma tête. C’est à suivre!

Pour suivre l’auteure, vous pouvez la retrouver sur :

À la fin du roman se trouve un lexique de ressources très utiles pour les jeunes et les parents.

Bonne lecture!

Le Globe

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Entrevue télévisée au Livre Show

Publié le par Sonia Alain

Entrevue télévisée au Livre Show

Si vous désirez voir l'entrevue que j'ai faite avec Myriam Wojcik à l'émission le Livre Show au sujet de mon roman "Le masque du gerfaut", voici le lien : http://fr.video.canoe.tv/video/43192379001

Une expérience que j'ai beaucoup aimée... même si j'étais très nerveuse... ;-)

Vous y verrez également trois commentaires de lectrices.

Bon visionnement!

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Joffrey dans le château d'Alleuze

Publié le par Sonia Alain

Jusqu'à quel point Joffrey est-il prêt à souffrir pour préserver ce qu'il a de plus précieux... ("Le masque du gerfaut")

Jusqu'à quel point Joffrey est-il prêt à souffrir pour préserver ce qu'il a de plus précieux... ("Le masque du gerfaut")

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Qu'est-ce qu'un gerfaut?

Publié le par Sonia Alain

Qu'est-ce qu'un gerfaut?

Depuis la sortie de mon premier roman "Le masque du gerfaut", on me demande souvent ce qu'est un gerfaut.

Un gerfaut est un faucon magnifique, qu'on retrouve essentiellement dans l'hémisphère nord. C'est un faucon majestueux, très prisé. Lorsqu'il est en vol, on peut apercevoir un damier sur le dessus de ses ailes.

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